Abdelmanane Khatab

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Abdelmanane Khatab
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Abdelmanane Khatab, de son nom complet Abdelmanane Mahamat Katab, est un homme politique tchadien né le à N'Djamena, membre de l'ethnie arabe du Tchad ,ancien officier à la DPSD ancien cadre de l’aile politique des groupes d’opposition politico -armée de l’est du Tchad qui ont tenté de renverser le régime de N’Djamena de 2006 à 2008. Il est le haut représentant en Europe du Front pour le salut de la République (FSR), un mouvement politico-militaire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il a travaillé à la direction de la Protection et de la Sécurité de la défense (DPSD) au ministère des Armées tchadiennes à N'Djamena jusqu’en 2002 Il vit actuellement en France en tant qu'exilé politique.

Lors de l'attaque de rebelles tchadiens dirigés par Timan Erdimi et Mahamat Nouri contre la capitale N'Djamena les 2 et , au cours de laquelle le régime du président tchadien Idriss Deby Itno avait été à deux doigts d'être renversé, Abdelmanane Khatab  est désigné membre de la cellule d'animation et de communication pour l'Europe avec siège à Paris.

Depuis , Abdelmanane Khatab est le haut représentant du Front pour le salut de la République (FSR) pour l'Europe. 

À la fin de la conférence de l'opposition qui s'est tenu à Paris le , Abdelmanane Khatab élu délégué adjoint à la communication du Conseil national pour le changement et la démocratie (CNCD), une plate-forme de l'opposition tchadienne à l'extérieur.

Le le ministère français des Finances et des Comptes publics a décidé dans un arrêté de geler pour six mois les avoirs d’Abdelmanane Khatab, c'est que les services de renseignements avaient récolté des informations laissant à penser qu'il projetait d'organiser un coup d'État en Centrafrique. Abdelmanane Khatab soutenait que son opposition bien connue au régime d’Idriss Déby, n'est pas, non plus, étrangère à cette décision.

Durant six mois, il a été impossible pour Abdelmanane Khatab d'effectuer une quelconque transaction bancaire – achat par CB, retrait d'argent à un distributeur – sans obtenir, auparavant, l'accord du ministère des finances. Cet accord était loin d'être automatique : il devait démontrer, à chaque fois, que cet argent ne me permettrait pas à projeter un coup d'État en république centrafricaine.

Par une mise au point du , Abdelmanane Khatab a réfuté en bloc toutes les accusations portées contre lui,et soulève la thèse d’un complot ourdi contre sa personne.

Le , six mois après, les autorités françaises ont décidé de mettre un terme au gel de ses avoirs. Selon la liste-nationale un organe du Ministère des finances après avoir vérifié, a décidé de lever toutes les mesures restrictives prises à l’encontre de Khatab. Il a été notifié et signifié à Abdelmanane Khatab que les mesures qui ont été prises sont suspendues sans être renouvelées.

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